Et si on arrêtait de bricoler le réel… pour enfin changer ce qu’on croit possible ?
✨ Et si l’imaginaire était notre levier le plus sous-estimé ?
On parle souvent de politique, d’économie, d’écologie…
Mais on oublie le carburant invisible qui alimente toutes nos actions : notre imaginaire collectif.
Sans lui, pas de rêve, pas de projet, pas de transformation.
C’est lui qui nous pousse à croire qu’un autre monde est possible…
ou qui nous enferme dans l’idée que “de toute façon, rien ne changera.”
📉 Pourquoi on tourne en rond ?
Les crises s’enchaînent.
Les alertes pleuvent.
Mais on a l’étrange impression de faire du surplace.
La raison est simple : le système actuel a gagné la bataille de l’imaginaire.
Il a imposé ses récits, ses codes, ses images de réussite.
Et tout ce qui ne rentre pas dans cette vision dominante…
est relégué en marge.
🚫 Aujourd’hui, dans l’imaginaire dominant :
🔴 Ce qui ne se vend pas n’existe pas
🟠 Ce qui n’est pas viral est jugé inutile
🟡 Ce qui ne “rapporte rien” est classé hobby
Voilà comment on éteint l’innovation, la solidarité, la poésie…
avant même qu’elles aient une chance d’émerger.
🌱 Les récits positifs existent… mais ils ne passent pas
Ils sont là, partout.
Ils poussent comme des fleurs dans les fissures du béton.
Mais on ne les voit pas.
Pourquoi ? Parce qu’ils ne collent pas aux algorithmes.
🌈 Pourtant, ces récits sont bien réels :
🔹 🏘️ Commune en transition qui vise l’autonomie
🔹 🏫 École alternative où l’on apprend à penser, pas à réciter
🔹 🤝 Coopérative où on partage plutôt que de maximiser
🔹 💡 Innovation sociale qui transforme sans bruit
🔹 ✊ Atelier, festival, poésie politique qui éveille les consciences
🧰 Et aussi des entreprises… qui changent les règles du jeu :
✅ Groupe SOS : 1er acteur européen de l’économie sociale
✅ Too Good To Go : sauve des millions de repas chaque jour
✅ Phenix : redistribue les invendus aux plus précaires
✅ La Nef : banque éthique et transparente
✅ Enercoop : fournisseur d’électricité 100% renouvelable
✅ Lita.co : finance participatif pour projets à impact
✅ B Lab / B Corp : label international pour entreprises à mission
✅ Yves Rocher : cosmétique végétale et modèle familial engagé
🤷♂️ Et pourquoi on n’en entend jamais parler ?
Parce qu’elles ne font pas de scandales.
Parce qu’elles n’ont pas de “CM punchy” pour TikTok.
Parce qu’elles n’ont pas besoin de buzz pour exister.
Mais elles tiennent debout.
Et elles dessinent un futur plus désirable que n’importe quelle pub pour le dernier smartphone pliable.
🧠 L’imaginaire, ce n’est pas de la déco
Un imaginaire, ce n’est pas juste une histoire jolie à écouter.
C’est une grille de lecture du réel, un moteur d’action, une boussole intérieure.
Un bon imaginaire, c’est :
🔵 Une image de l’avenir qui attire
🟣 Une lecture du présent qui libère
🟢 Une énergie collective qui mobilise
C’est exactement ce que les populistes et extrémistes ont compris.
Et ils s’en servent… très bien.
💣 Leurs récits sont rodés :
❌ “Le monde est en danger”
❌ “C’est la faute des autres” (pauvres, migrants, minorités, etc.)
❌ “On va reprendre le contrôle”
C’est simple, puissant, mobilisateur.
Et nous ? On propose quoi en face ?
📣 Il est temps de changer le centre de gravité
Aujourd’hui, les récits dominants nous vendent :
🔴 Le progrès = technologie à outrance
🟠 Le bonheur = consommation illimitée
🟡 La réussite = individualisme bien marketé
Mais ce modèle fatigue. Il vide, il stresse, il isole.
Il crée des gagnants… mais surtout beaucoup de perdants.
🌟 D’autres récits sont possibles :
✨ Reliance : nous sommes un écosystème, pas des îlots
✨ Sobriété heureuse : moins de choses, plus de sens
✨ Soin mutuel : l’attention comme moteur du lien
✨ Coopération : créer ensemble au lieu de se battre pour la même part
🎬 Sortir les récits positifs des marges
Ce n’est pas qu’une question de contenu.
C’est une question de visibilité.
Aujourd’hui, on a besoin de récits contagieux, pas juste pertinents.
✅ Pour ça, il faut :
🟣 Les incarner : avec des visages, des parcours, des voix
🔵 Les raconter avec émotion : pas seulement des chiffres
🟢 Les diffuser massivement : dans les médias, les écoles, les réseaux
🟠 Les ancrer dans la culture populaire : films, séries, festivals, BD, podcasts…
👉 Un récit alternatif ne suffit pas.
Il doit toucher, inspirer, se propager.
💡 Ce que nous devons construire maintenant
Ce qu’il faut, c’est un imaginaire de la vie bonne.
Un imaginaire qui donne envie de ralentir, de créer, de s’entraider, de se relier.
🎨 Ce nouvel imaginaire pourrait reposer sur :
🟢 La dignité plutôt que la performance
🟡 La beauté plutôt que le chiffre
🫂 Le lien plutôt que la domination
⏳ La lenteur comme luxe ultime
🪶 La fragilité comme sagesse
🤝 L’entraide comme norme collective
Pour y arriver, il nous faut :
• 🎭 Des artistes engagés (pas que des pubs de lessive écolo)
• 📚 Des enseignants qui osent ouvrir des fenêtres sur d’autres mondes
• 📺 Des médias indépendants qui racontent autre chose que la peur
• ✍️ Des créateurs de récits qui touchent au cœur
• 🎉 Des festivals qui célèbrent l’utopie concrète
• 🌐 Des plateformes pour amplifier les voix oubliées
• 🧱 Des entreprises pionnières qui montrent que oui, on peut concilier sens et modèle économique
📌 Ce qu’il faut retenir
✔️ Les imaginaires dominants influencent nos choix, nos votes, nos rêves… souvent sans qu’on le réalise
✔️ Les récits positifs existent, mais ils sont invisibles
✔️ Pour changer la réalité, il faut d’abord changer ce qu’on pense possible
✔️ L’imaginaire n’est pas un luxe : c’est le début de la transformation
▶️ Et maintenant ?
Après avoir :
1. Résisté (chapitre 1),
2. Refondé (chapitre 2),
3. Imaginé (ce chapitre-ci)…
…il est temps de passer à l’action structurelle.
Car un monde nouveau ne se contentera pas de beaux récits.
Il faudra aussi refondre les systèmes politiques, éducatifs, économiques et culturels.
Mais cette fois…
avec un cœur battant au centre.
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