
Hier, à 14h03, j’ai cligné des yeux.
Je les ai rouverts à 46 minutes plus tard.
Une sieste. Rien de plus.
Mais pendant ce temps, le monde s’est agité comme un hamster sous caféine.
Sans moi. Et, visiblement, sans frein.
Pendant ma sieste :
• Un nouveau conflit géopolitique a éclaté (dans un pays qu’on ne situe pas mais qu’on soutient très fort sur les réseaux).
• Une réforme surprise a été votée, puis annulée à 15h02, puis mal expliquée à 15h04.
• Un influenceur a annoncé sa rupture avec une marque de yaourt (drame national).
• Et bien sûr, le climat a empiré de 0,002°C pendant que mon chat, lui, ronflait sur mon ventre, fidèle à sa mission de stabilisation mondiale.
Réveil en douceur, cerveau en paix
Personne ne m’a appelé.
Personne n’a eu besoin de mon avis urgent sur un sujet que je ne maîtrise pas.
Le monde ne s’est pas effondré.
Il a juste continué… comme d’habitude : en surchauffe.
Ma machine à café, elle, m’attendait. Fidèle.
Elle n’avait rien changé depuis 46 minutes.
Et franchement, c’était reposant.
Constat du jour :
Le monde court. Vite. Trop vite.
À force de zapper, débattre, partager, s’indigner, liker…
On oublie de vivre. Juste vivre.
Parfois, le courage, c’est pas de s’informer.
C’est de dire : “stop. Je reviens plus tard.”
Fermer les yeux.
Déconnecter la machine.
Laisser le bruit tourner… sans toi.
Moralité de ma sieste ?
Quand tu dors, le monde continue de dysfonctionner.
Mais toi, tu redeviens un peu plus fonctionnel.
Et quand tu respires, vraiment,
t’as peut-être plus d’impact qu’en commentant une crise entre deux pubs YouTube.
⭐️ Bonne journée à toi ⭐️
Et si tu veux rater deux guerres toi aussi,n’oublie pas :
la sieste, c’est une révolution en position horizontale.
(Les insurgés viennent en chaussettes. Et ça, c’est beau.)
Signé : un cerveau bien reposé (et légèrement subversif).
À demain, même heure, même café.
Et peut-être… même coussin.