Tu travailles.
Tu déclares.
Tu paies.
Et tu souris (enfin t’essaies), parce qu’on t’a appris que c’était ton devoir de citoyen.
Mais…
Et si ce devoir n’était plus qu’une obligation déguisée, dans un système verrouillé ?
Et si l’impôt, au lieu de servir la République, servait surtout ceux qui en tirent les ficelles ?
Bienvenue dans cette grande enquête citoyenne sur l’impôt.
Un voyage entre histoire, fiscalité, cynisme… et espoir.
1️⃣ Avant 1789 : L’impôt, une affaire de gueux
Flashback sous l’Ancien Régime.
Le système était simple :
• Les nobles ? Exemptés.
• Le clergé ? Intouchable.
• Les paysans ? À genoux devant le percepteur.
“Le peuple paie, les élites festoient.” 🍗👑
C’était injuste ? Oui.
Mais c’était légal.
(Tiens… ça vous rappelle quelque chose ?)
2️⃣ 1789 : Révolution et naissance du contrat fiscal
Puis vint la Révolution.
Et avec elle, deux bijoux de justice sociale gravés dans la Déclaration des Droits de l’Homme:
Article 13 & 14 :
“Tous les citoyens doivent contribuer à la dépense publique, selon leurs facultés, et avec leur consentement.” 📜
Et là, boum : le contrat fiscal est né.
Mais attention, ce contrat repose sur deux piliers sacrés :
• L’intérêt général : l’impôt doit servir tous, pas quelques-uns.
• Le consentement : tu dois pouvoir dire “oui”… ou “non”.
Retire un seul pilier…
Et l’impôt n’est plus un devoir. C’est un abus de pouvoir.
3️⃣ Comment c’est censé fonctionner (sur le papier)
L’impôt, c’est quoi ?
Une ponction obligatoire, sans contrepartie directe, sur :
• tes revenus
• ta consommation
• ton patrimoine
Mais promis, c’est pour la collectivité.
À quoi ça sert ? (En théorie)
Idéalement, ça finance :
• Écoles, hôpitaux, pompiers, sécurité, justice…
• Retraites, chômage, aides sociales
• Fonctionnement de l’État
• Et bien sûr… rembourser la dette publique (coucou les marchés financiers) 💸
Les grandes familles d’impôts
Impôts directs :
• Impôt sur le revenu, foncière, IFI
• Tu sais quand tu saignes.
Impôts indirects :
• TVA, carburant, alcool
• Même taux pour tous = injustice assurée.
Cotisations sociales :
• Santé, retraite
• Appelées “charges”… sauf quand t’en as besoin.
Qui décide des impôts ?
Officiellement : Le Parlement vote la loi de finances.
Mais dans la vraie vie :
• Sous contrainte des traités européens
• Sans vote citoyen direct
• Souvent rédigé avec l’encre des lobbys
Tu finances.
Tu ne décides pas.
Mais tu dis merci.
Légal… mais légitime ?
• Légalement ? Tout est béton : constitution, code fiscal, jurisprudence.
• Mais légitimement ? Ça coince… dès qu’il n’y a plus de lien avec l’intérêt général.
Ce n’est pas parce que c’est écrit dans la loi… que c’est juste.
L’esclavage aussi était légal, à une époque.
4️⃣ Aujourd’hui : Quand le contrat est trahi
Tu paies l’impôt.
Tu espères des services.
Tu reçois… une claque fiscale.
🏥 Des services publics… en PLS
Santé ?
• Hôpitaux saturés
• Soignants en sous-effectif
• Faut pas tomber malade un dimanche (ni les autres jours, d’ailleurs)
Éducation ?
• Écoles en ruine
• Professeurs absents
• Classes à 35 élèves, pas une chaise de trop
Logement ?
• Pénurie de logements sociaux
• Loyers qui explosent
• Et les “grandes annonces” ? Une illusion de plus
Transports, justice, sécurité ?
• Trains supprimés
• Routes défoncées
• Tribunaux engorgés
• Commissariats sous-dotés
Bref : moins de service, plus de galère.
💸 Et pendant ce temps…
Pendant que tu galères à boucler ton mois, voilà où va ton argent :
• Des millions d’aides publiques à des multinationales… qui délocalisent six mois plus tard
• Des exonérations fiscales pour les plus polluants (bravo pour le bonus carbone)
• Des cabinets privés grassement payés pour faire le boulot des fonctionnaires (qu’on sous-paye)
• Des milliards pour rembourser une dette… fabriquée pour enrichir les marchés
Et toi ? Tu déclares tes 432,78 € d’auto-entrepreneur en sueur.
🧾 Qui paie vraiment ? (Spoiler : c’est toi)
Ils paient peu ou pas :
• Multinationales → optimisation fiscale
• Ultra-riches → niches, montages, conseillers haut de gamme
• Politiques → frais, avantages, et petit train de vie royal
Toi, tu paies plein pot :
• TVA à 20% sur ton dentifrice
• Impôt sur le revenu, direct dans ton compte
• Cotisations sociales, à la source s’il vous plaît
🤔 Le consentement fiscal ? Une illusion bien emballée
“Tu paies parce que tu as choisi.”
Sérieux ?
• Tu ne choisis pas les impôts
• Tu ne votes pas les dépenses
• Tu ne peux pas dire non
• Tu ne peux pas orienter ton argent
Le vote blanc ? Ignoré.
Les promesses fiscales ? Évaporées.
Les décisions budgétaires ? Dictées par Bruxelles, les marchés, et parfois Total.
Tu consens.
Mais sous la menace : redressement, majoration, saisie.
Résumons :
Tu cotises. Tu subis. Et tu te tais
Et on ose encore t’appeler “citoyen responsable”.
5️⃣ Impôt : devoir républicain ou servitude moderne ?
Un devoir, c’est noble.
Mais seulement si le cadre est juste.
Or aujourd’hui… spoiler : c’est pas gagné.
⚖️ Une fiscalité… à géométrie variable
D’un côté :
• TVA à 20 % sur les pâtes, le dentifrice et la culture
• Cotisations obligatoires… pour des services qui fondent comme neige au soleil
De l’autre :
• Exonérations pour ceux qui polluent, délocalisent ou “réinvestissent”
• Législation sur mesure pour les ultra-riches et les multinationales
• Lois fiscales rédigées sous influence (bonjour les lobbys)
• Zéro contrôle citoyen sur l’utilisation réelle des fonds publics
✍️ Résultat : un impôt qui n’extrait plus qu’il ne contribue.
👀 Citoyenneté = droits + devoirs… à une condition
Tu veux qu’on respecte tes devoirs fiscaux ?
Ok. Mais en échange, on veut :
• Un système juste
• Un usage efficace de l’argent public
• Un contrôle démocratique réel
Sinon ?
C’est plus une République…
C’est une feuille d’impôts déguisée en démocratie.
🧾 Quand la démocratie devient un ticket de caisse
• Tu votes ? Très bien.
• Mais le budget est déjà verrouillé.
• Et ton argent file dans des choix que tu ne peux ni refuser, ni contrôler.
Et quand tu poses des questions ?
On te répond :
“Populiste.”
“Complotiste.”
“Utopiste.”
(Coche la case qui t’arrange.)
💥 En résumé :
L’impôt est devenu une pompe automatique branchée sur ton compte…
…gérée par des gens que tu n’as pas choisis,
…pour des projets que tu n’as pas validés,
…et des résultats que tu ne vois jamais.
6️⃣ Le peuple paie. Les élites encaissent. Où est la République ?
Spoiler : probablement sur une île… mais pas dans les DOM-TOM.
🧮 Deux poids, deux fiscalités
Toi :
• Tu déclares chaque euro
• Tu pleures devant ta feuille d’impôt
• Tu reçois des relances automatiques pour 134€ de retard
Eux :
• Niches fiscales bien douillettes
• Holdings familiales pour “optimiser”
• Comptes à l’étranger, parce que c’est chic
• Et s’il reste un souci… un fiscaliste payé plus cher que ton revenu annuel
🌍 Pendant ce temps…
• Les multinationales négocient leurs taux d’imposition comme au marché :
“Allez, -15 % si je garde 3 emplois fictifs ?”
• Les ultra-riches jouent à saute-frontière avec leur fortune
• Les élus… votent leurs propres budgets (sympa, l’autorisation en roue libre)
• L’Union européenne encadre tout ça, sans jamais te demander ton avis
🧾 Et toi, dans tout ça ?
Tu :
• Fermes ta boutique le samedi pour déclarer ta TVA
• Fais la queue au guichet pour régulariser une broutille
• Remplis chaque case, coche chaque case…
• Pendant qu’on t’explique qu’“il faut faire des économies”
La République ?
Elle te demande d’être exemplaire…
…pendant qu’elle ferme les yeux sur les petits arrangements entre amis
7️⃣ Textes de loi clés (et illusions perdues)
Tu veux savoir ce que la loi dit sur l’impôt ?
Spoiler : sur le papier, c’est magnifique. Sur le terrain… c’est autre chose.
📜 Article 13 – Déclaration des Droits de l’Homme (1789)
Ce qu’il dit : “Tous les citoyens doivent contribuer à la dépense publique selon leurs facultés.”
Ce que ça cache : la TVA frappe tout le monde au même taux
Équité ? Mon œil.
📜 Article 14 – Même déclaration, même désillusion
Ce qu’il promet : “Les citoyens peuvent constater, suivre, contrôler, consentir.”
La réalité :
• Tu délègues sans levier
• Tu finances sans pouvoir
• Tu votes, puis on fait sans toi
Un consentement de façade, emballé dans un ruban tricolore.
📘 Article 34 – Constitution française
Ce qu’il dit : “Le Parlement fixe les règles des impôts.”
Et en pratique ?
• Oui… mais sous la pression de Bruxelles
• Contrainte par les traités européens
• Notée par les agences de notation
Bref, c’est ton député qui appuie sur le bouton… mais la machine est déjà programmée.
🇪🇺 TFUE – Articles 123 & 113 (Traduction technique = tutelle économique)
Ce qu’ils interdisent :
• À la BCE de prêter directement aux États
• Donc l’État emprunte… aux marchés privés
Résultat ?
• On ne contrôle pas notre monnaie
• On ne décide pas de nos budgets
• Et on rembourse des intérêts à ceux qui n’ont rien produit
Tu bosses, tu paies. Ils encaissent. Fin de l’histoire.
🎯 En résumé :
Même si tu votes, tu ne choisis pas où va ton argent.
Même si tu cotises, tu ne contrôles aucune dépense.
Et même ton gouvernement… doit demander la permission pour bouger un orteil.
8️⃣ Dépenses publiques : Bien commun ou trou noir ?
(Spoiler : accroche bien ton portefeuille)
Tu croyais que le problème, c’était juste ce qu’on te prend ?
Attends de voir ce qu’ils en font. Là, c’est du grand art.
🏛️ C’est quoi une dépense publique ?
Version officielle (sèche comme un rapport de la Cour des Comptes) :
Somme engagée par l’État, les collectivités ou la Sécurité sociale pour remplir leurs missions.
Version réaliste (plus piquante) :
C’est ce que l’État fait avec TON argent.
Et parfois… c’est très créatif.
⚙️ Les grandes familles de dépenses
• 💼 Fonctionnement : salaires des agents, loyers, électricité… et cartouches à 600€
• 🚧 Investissements : écoles, routes, hôpitaux… et ronds-points pour couper les rubans
• 🤝 Transferts sociaux : RSA, aides, retraites, chômage (souvent les seuls trucs qui te sauvent)
• 💣 Dette publique : +60 milliards €/an… juste pour rembourser les intérêts des créanciers privés
Tu bosses → tu paies → ils encaissent.
Bienvenue dans la boucle infernale.
❌ À quel moment ça dérape ?
A. Quand on paie pour… RIEN
• Cabinets de conseil à prix d’or… pour “réformer” ce que les agents savent déjà faire
• Sites publics à 7 chiffres… qui plantent dès l’accueil
• Campagnes de com’ à la Netflix : “On a compris les Français” (non.)
B. Quand les plus riches reçoivent le plus d’aides
• Crédit Impôt Recherche = milliards recyclés en dividendes
• Subventions à des entreprises… qui délocalisent
• Aides agricoles à des exploitants… qui ne plantent rien
C. Quand les élus vivent en mode palace
• Frais de bouche à 500€ par convive (champagne inclus ?)
• Canapé Louis XVI à 15 000€ (tu sais, pour “siéger dignement”)
• Jets privés pour parler… écologie
• Hôtels 5 étoiles pour des “missions officielles” (à 3 km de Paris ?)
Pendant ce temps, toi, tu compares les Airbnbs à 60€ et tu paies ton sandwich triangle à la gare.
✅ Une dépense publique LÉGITIME, c’est quoi ?
• Utile au plus grand nombre
• Traçable, claire, sans copinage
• Débattue démocratiquement
• Sans dette toxique, ni facture pour tes petits-enfants
• Jamais honteuse pour celui qui la finance (toi)
💥 Dépense utile VS Dépense abusive (sans tableau, mais bien visible)
• Une école rénovée où les fenêtres ferment VS un fauteuil Louis XVI à 15 000 €
• Un hôpital de proximité qui sauve des vies VS une salle de réunion en marbre pour parler d’économies
• Un logiciel qui fonctionne dès la première connexion VS un site public à 7 M€ qui plante au clic
• Aider les précaires à se relever VS subventionner un milliardaire qui “optimise”
• Rembourser la dette sociale VS gaver BlackRock d’intérêts
🤯 Et toi, dans tout ça ?
Tu réduis le chauffage.
Tu comptes tes tickets resto.
Tu vérifies trois fois avant d’imprimer en couleur.
Et eux ? Ils refont la moquette du ministère… en cachemire.
🧩 Conclusion :
Une dépense publique, ce n’est pas un chiffre. C’est un choix politique.
• Soit elle renforce la société
• Soit elle entretient un système de privilèges
Pas étonnant qu’on demande des comptes.
9️⃣ Et ailleurs, ils font mieux ?
Spoiler : pas vraiment. Mais y’a du “moins pire”.
🇸🇪 Les pays nordiques : transparence et retour sur investissement
Ce qui fonctionne :
• Impôt progressif jusqu’à 55 % : les riches paient vraiment plus.
• Transparence totale : en Norvège, les déclarations fiscales sont publiques.
• Services efficaces et visibles : santé, crèches, transports, logement.
• Confiance élevée : car tu vois ce que tu finances.
Mais…
• Tout le monde paie beaucoup.
• Démocratie toujours représentative (pas de contrôle direct du budget).
Résumé :
Tu douilles, mais tu reçois.
Et surtout : tu sais où ça part.
🇨🇭 La Suisse : démocratie fiscale directe… mais à deux vitesses
Ce qui est unique :
• Les citoyens peuvent voter sur les impôts (locaux, cantonaux, parfois nationaux).
• Tu veux bloquer une hausse ? Tu fais une pétition. Et tu votes.
• Chaque canton fixe ses propres taux (hello concurrence fiscale).
Mais…
• Les riches négocient leur impôt (forfaits sur-mesure).
• L’impôt indirect reste injuste pour les plus modestes.
• Fortes inégalités entre cantons.
Résumé :
La démocratie fiscale existe…
Mais l’égalité fiscale ? Pas trop.
🇧🇹 Le Bhoutan : moins d’Excel, plus de sens
Ce qui change tout :
• Fiscalité alignée avec une philosophie : le Bonheur National Brut.
• Argent investi dans l’éducation, l’écologie, la santé, la culture.
• Consultations citoyennes sur les grandes priorités budgétaires.
Mais…
• Ce n’est pas une démocratie occidentale.
• Peu d’infrastructures modernes.
Résumé :
Pas de miracle fiscal.
Mais une vraie cohérence éthique et collective.
🌍 Et les autres ? Petit panorama :
• 🇺🇸 États-Unis :
Système fiscal ingérable, bourré de niches.
Bezos paie parfois moins que son salarié.
• 🇩🇪 Allemagne :
Efficace, mais ultra technocratique.
Le citoyen ? Spectateur.
• 🇧🇷 🇮🇳 Brésil / Inde / Afrique du Sud :
Impôts régressifs, redistribution faible, corruption rampante.
Le consentement fiscal y a… démissionné.
🧠 Conclusion :
Aucun pays n’a encore inventé la fiscalité démocratique idéale.
Mais les “moins pires” partagent 4 points communs :
• Transparence assumée (même brutale)
• Implication citoyenne réelle (au moins locale)
• Progressivité forte (les riches paient vraiment plus)
• Services visibles et utiles (pas juste sur PowerPoint)
Moralité ?
Ce n’est pas l’impôt le problème.
C’est qui le décide, qui le paie, qui en profite…
…et surtout qui peut le contrôler.
🔟 Pourquoi aucun impôt n’est vraiment démocratique ?
Spoiler : ce n’est pas une question technique. C’est une question de pouvoir.
1️⃣ Parce que l’impôt, c’est le nerf du pouvoir
“Dis-moi qui lève l’impôt, je te dirai qui règne.”
Depuis toujours :
• Le roi l’imposait.
• L’État moderne le prélève.
• Le peuple… subit.
L’impôt, c’est LE levier de domination.
Et aucun pouvoir en place, même “démocratique”, ne le partage volontiers.
2️⃣ Parce que c’est volontairement incompréhensible
• Des milliers d’articles dans le Code des impôts
• Des sigles, des niches, des exceptions
• Des lois de finances aussi lisibles qu’un mode d’emploi IKEA en finnois
But du jeu ? Que tu sois paumé.
Et si tu ne comprends pas… tu ne contestes pas.
Complexité = barrière de protection.
3️⃣ Parce que l’économie est organisée pour esquiver
Pendant que toi, tu déclares tout :
• Les multinationales déplacent leurs profits en 1 clic
• Les ultra-riches négocient leur taux au déjeuner
• Les États eux-mêmes font du dumping fiscal pour attirer les capitaux
Résultat ? La pression fiscale repose sur les mêmes :
• Toi.
• Tes voisins.
• Les TPE/ PME.
4️⃣ Parce que tu ne votes jamais les dépenses
Tu votes pour un président.
Pour un député.
Mais jamais pour dire :
“Je veux que mes impôts servent à l’école, pas à une ligne LGV vers nulle part.”
Le consentement fiscal ? Une illusion déléguée.
Et une fois voté… c’est fini. Silence radio.
5️⃣ Parce que l’opacité est stratégique
Imagine un monde où :
• Tu sais où va ton argent
• Tu peux refuser certaines dépenses
• Tu peux affecter 10 % à des projets locaux
Ce serait beau.
Mais ingérable… pour ceux qui tiennent les cordons de la bourse.
Un peuple éclairé ? C’est un peuple dangereux. (Pour eux.)
6️⃣ Parce que la démocratie représentative… ne représente plus grand-chose
• Tu votes tous les 5 ans.
• Tu ne peux pas révoquer un élu en cours de mandat.
• Tu ne peux pas corriger une ligne budgétaire.
• Tu n’as aucun droit de veto.
Une vraie démocratie fiscale supposerait :
• Des budgets participatifs nationaux
• Des référendums sur les grandes orientations
• Une traçabilité en temps réel
• Le droit de dire : NON
On en est loin. Très loin.
⚠️ Conclusion : L’impôt démocratique ?
Une idée révolutionnaire déguisée en évidence.
• Oui, l’impôt peut être juste.
• Oui, il peut financer le commun.
• Oui, il peut renforcer la solidarité.
Mais tant qu’il est imposé sans contrôle ni consentement réel…
…il reste un ordre d’en haut. Pas un pacte citoyen.
🧨 CONCLUSION : Devoir citoyen ou extraction forcée ?
Quand l’impôt…
• ne respecte plus la justice sociale ⚖️
• ne bénéficie plus au bien commun 🌍
• est imposé sans possibilité de refus clair 🚫
• nourrit un système verrouillé et inégalitaire 🔒
…alors ce n’est plus un devoir civique.
C’est une pompe à fric pour le haut de la pyramide.
“Tu refuses ? On t’envoie l’huissier.
Tu poses une question ? Tu es populiste.
Tu votes blanc ? On t’ignore.” 🚓🗳️
Le vrai impôt, c’est celui qui…
✅ renforce le socle commun,
✅ construit des services utiles,
✅ garantit la solidarité,
✅ et respecte le citoyen.
Pas celui qui engraisse les puissants pendant que le peuple se serre la ceinture.
Alors NON, tu n’as aucun devoir envers un État qui trahit ses engagements.
Tu n’as pas à “consentir” à un impôt
qui ne sert plus la société mais les marchés financiers.
L’impôt n’est pas une fatalité. C’est un contrat.
Et quand ce contrat est trahi… la résistance devient une obligation.
🔟 Et maintenant… on fait quoi ? (À part râler dans son salon)
Tu as tout lu ?
Tu t’es énervé(e), indigné(e), tu as froncé les sourcils à “fauteuil Louis XVI à 15 000€” ?
Super. Maintenant… on agit.
1. Briser la résignation : NON, tu n’es pas impuissant
“On ne peut rien y faire”…
“Ça a toujours été comme ça”…
“C’est trop compliqué”…
Stop.
La résignation est leur meilleure armure.
Ta lucidité est leur pire cauchemar.
🛠️ 2. 15 actions citoyennes concrètes (et parfaitement légales)
📍Pour agir localement :
1. Créer une brigade de transparence budgétaire locale 🔍
Épluche les budgets municipaux, interroge les lignes floues, rends tout public.
Un élu qu’on surveille… dépense différemment.
2. Lancer un audit citoyen local ou national 🧾
Repère une zone grise (subventions, dépenses Covid, projet bétonné).
Récupère les documents via la Loi CADA. Analyse, publie, explique.
Tu ne changes pas le monde, mais tu changes le regard.
3. Organiser des consultations budgétaires citoyennes 🗳️
“Vous, vous mettriez l’argent dans quoi ?”
Tu fais voter, tu synthétises, tu présentes. Avec le sourire… et la presse locale.
4. Réclamer un vrai budget participatif 💬
Pas le gadget à 1 % du budget de la ville…
Un vrai outil de démocratie locale.
5. Créer une caisse citoyenne d’action locale 💡
Auto-financée. Transparente.
Pour prouver que l’argent bien géré, ça marche. Même sans costume-cravate.
📍 Pour viser plus haut (et taper plus fort)
6. Envoyer une lettre “Je paie, mais je ne consens pas” 📬
Une lettre simple, légale, puissante, à ton centre des impôts, ton député, la Cour des comptes.
Individuellement symbolique. Collectivement explosif.
7. Lancer une campagne massive “Je veux affecter 10 % de mes impôts” 🎯
Tu ne refuses pas de payer. Tu demandes un droit symbolique de choix.
Éducation ? Hôpital ? Climat ?
On crée un site, une base citoyenne, un suivi public.
8. Monter un média local citoyen sur les dépenses publiques 📰
Nom d’exemple : La Gazette des Dépenses de Ma Ville.
Avec chiffres, sarcasmes… et punchlines.
Un blog bien fait vaut 10 tribunes dans Le Monde.
9. Publier les frais des élus, chaque mois 📤
Transparence budgétaire, façon Suède.
On demande, on publie (anonymement si nécessaire).
Et on voit qui a craqué pour les plateaux huîtres du jeudi soir.
10. Rédiger une Charte de décence budgétaire ✍️
Exemples :
• Pas de dépenses ministérielles > X FOIS le SMIC (à définir)
• Zéro jet privé pour des “déplacements climat”
• Bureau à 3000 € max, pas à Versailles
On la propose à TOUS les élus.
Ceux qui refusent… sont listés publiquement. #OnVousVoit
📍 Pour frapper au cœur du système :
11. Demander la transparence budgétaire ligne par ligne 🧮
Grâce à la loi CADA, tu as le droit de demander :
• Les frais de mission
• Les subventions
• Les contrats publics
Et s’ils ne répondent pas ? La CADA peut les y obliger.
12. Saisir la justice administrative (recours citoyen) ⚖️
Tu peux contester :
• Une subvention à Total ?
• Une salle de conseil rénovée en marbre ?
• Un refus de transparence ?
C’est long… mais c’est puissant.
13. Lancer un audit sur une grande dépense publique 🔎
Seul ou avec une asso (Anticor, Regards Citoyens…).
On documente, on chiffre, on partage.
Et on met la pression.
📍 Pour bouger les lignes collectivement
14. Organiser une Journée nationale de consentement fiscal symbolique 📣
Tu paies tes impôts.
Mais tu accompagnes ça d’un courrier citoyen :
“Je paie. Mais je n’ai pas donné mon consentement.
Je veux savoir où va mon argent.
Et je demande des comptes.”
Effet boule de neige garanti.
15. Créer une plateforme citoyenne de surveillance budgétaire 🖥️
Interface simple. Données accessibles.
Chaque ligne budgétaire peut être commentée, votée, discutée
Un peu comme un Tripadvisor… de la dépense publique.
✊ En résumé : agir, c’est possible. Et c’est maintenant.
Tu n’es pas seul. Tu n’es pas fou.
Tu es juste un citoyen qui demande ce qu’on lui doit : des comptes.
Et ce n’est pas du populisme.
C’est la base du contrat républicain.
Maintenant, arrête de râler et agis 😉