Il fut un temps, pas si lointain,où, pour apprendre quelque chose, on ouvrait un livre.
On posait une question à un prof, on allait à la bibliothèque.
C’était pas sexy, mais au moins, ça tenait debout.
Aujourd’hui ?
Tu veux comprendre le climat ou guérir une angine ?
Tu ouvres Facebook.
Et là, tu tombes sur Kevin, expert auto-proclamé, qui t’explique que les glaciers fondent à cause des micro-ondes.
Ou sur Chantal, profil colombe, qui te dit que les antennes 5G attirent les grenouilles mutantes.
Elle le sait. Elle a lu un post “très sérieux” partagé 12 fois.
Par Jean-Claude, son voisin chauffeur-livreur devenu “chercheur indépendant” pendant le confinement.
Faut vivre avec son temps, bien sûr.
Mais avec un peu de curiosité, on s’aperçoit que :
Facebook débite plus de conneries à la seconde que ta tante Monique après deux verres de punch.
Et elle, au moins, elle a l’excuse : 72 ans, une passion pour les potins, et un dentier qui claque quand elle rigole.
Le savoir 2.0 ?
C’est des vidéos floues, des citations inventées, et des conseils santé sortis d’un rêve fiévreux.
On le gobe comme des cacahuètes trop salées : pas nourrissant, mais trop addictif pour s’arrêter.
Et puis il y a les histoires de cul en voix robotique, genre :
“Elle aimait son mari… mais il avait un secret… c’était le frère du facteur.”
Le tout raconté avec l’émotion d’un grille-pain.
Et pourtant, ça marche.
Parce que c’est prêt en 30 secondes, parce que ça brille,
Parce qu’on préfère scroller que réfléchir.
Pendant ce temps, les vrais savoirs attendent.
Pas planqués, juste un peu plus exigeants.
Ils demandent qu’on les écoute, qu’on les cultive.
Ils demandent… un effort.
Alors oui, Facebook, TikTok, Insta et autres c’est notre buffet à volonté de scroll hypnotique,
Mais faut pas oublier :
Tout ce qui brille Sur les réseaux n’est pas savoir, loin de là,
Parfois, c’est juste Monique qui a partagé un post à minuit, après un verre de trop.
Et on l’aime, Monique.
Mais on ne base pas une révolution intellectuelle sur un PowerPoint fluo où Einstein dit que “le Nutella, c’est la vie.”
Juste lever la tête. Fermer l’appli.
Et peut-être, oser dire :
“Attends, c’est pas sûr. Je vais vérifier.”
🌟 Bonne journée à toi 🌟