Bienvenue en 2025, où défendre tes idées peut te coûter :
🔸ton casier vierge,
🔸ton compte bancaire,
🔸ton image publique,
🔸et parfois… ta liberté.
Tu croyais encore vivre en démocratie ? C’est mignon…
Aujourd’hui :
⚠️ Tu clames pacifiquement ton désaccord ? ➤ Tu risques d’être fiché.
⚠️ Tu refuses un vaccin ou un QR code ? ➤ Tu es radicalisé.
⚠️ Tu dénonces la corruption ou la dette ? ➤ Tu es “populiste”.
⚠️ Tu participes à un convoi pour la liberté ? ➤ Tu es terroriste… en puissance.
⚠️ Tu veux juste garder ton job sans piqûre ? ➤ Tu es un danger public.
⚠️ Tu brandis la Déclaration des droits de l’homme ? ➤ Tu fais du terrorisme soft.
Et pendant ce temps… Les citoyens ? Se taisent… ou se font écraser.
Mais le pire, ce n’est pas qu’on t’interdise la contestation.
Le pire, c’est qu’on la rebaptise “sécurité nationale”.
“Liberté” veut dire “QR Code”.
“Solidarité” veut dire “surveillance”.
📢 CHAPITRE 1 — Le droit de manifester : un pilier de la démocratie… en train de s’effondrer
“Le droit de manifester est garanti par la Constitution.”
C’est beau, hein ? Mais comme beaucoup de promesses républicaines… c’est surtout joli sur le papier.
En réalité, ce droit fondamental est :
❌ Grignoté par des lois sécuritaires
❌ Neutralisé par des procédures abusives
👉Et vidé de son sens par une répression bien huilée
Car aujourd’hui, manifester en France, c’est :
• Risquer une garde à vue pour avoir porté un slogan qui dérange,
• Voir son compte bancaire bloqué pour “trouble à l’ordre public”,
• Être fiché (TAJ, FSPRT) comme un criminel… pour avoir défilé pacifiquement.
Mais les médias ? Enfin les « mainstream » habituels, ami du pouvoir
Ils parlent de “black blocs”.
Jamais de la maman, du prof, ou du papy venu avec un gilet jaune… et reparti avec un œil en moins.
Spoiler : le black bloc, c’est le prétexte.
Mais la vraie peur de l’État, c’est toi.
Organisé, calme, déterminé… et majoritaire.
Mais comment en est-on arrivés là ?
⚖️ CHAPITRE 2 — Droit de manifester : ce que dit (encore) la loi
En théorie… on a tous le droit de protester pacifiquement
Le droit de manifester est inscrit dans :
📜 La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (1789) — article 10 : “Nul ne doit être inquiété pour ses opinions…”
🇫🇷 La Constitution française (1958) via le bloc de constitutionnalité,
🇪🇺 La Convention européenne des droits de l’homme (article 11) : “Toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique.”
En résumé : manifester, ce n’est pas un délit, c’est un droit.
Sauf que… en pratique, ce droit est de plus en plus restreint
Voici comment l’État a verrouillé ce droit, petit à petit :
1. Le régime de “déclaration préalable”
• Une manif doit être déclarée (et non pas “autorisée” officiellement),
• Mais l’administration peut l’interdire pour motif d’“ordre public” flou (manifestement, le désaccord est un trouble…).
2. Le pouvoir de l’État à interdire sans justifier
• Des manifestations interdites “par anticipation”,
• Des lieux interdits de manière générale (zone rouge, périmètre de sécurité…),
• Et des interdictions individuelles de manifester (oui, sur simple suspicion).
3. Les arrestations préventives
• Des manifestants arrêtés avant même d’avoir levé une pancarte,
• Confiscation de banderoles, de tracts… ou de simples gilets jaunes.
On t’arrête pour ce que tu pourrais faire.
Pas ce que tu as fait.
Bienvenue dans le Minority Report version République.
4. L’utilisation détournée du droit pénal
• Détention pour “regroupement en vue de commettre une infraction” : une manif devient une suspicion,
• Délit de dissimulation de visage (même en hiver… ou en cas de COVID !).
Et depuis 2015 ? La dérive s’est accélérée
Les attentats ont servi de justification à :
• L’état d’urgence permanentisé,
• L’extension des pouvoirs de police administrative,
• Et l’automatisation des sanctions (amendes, fichages, interdictions de manifester, assignations à résidence…).
Bref, la France a glissé doucement du “pays des droits de l’homme” au pays de l’autorisation sous condition.
Spoiler : ce n’est pas qu’une dérive sécuritaire, c’est un choix politique
Parce qu’empêcher les citoyens de descendre dans la rue, c’est :
• Neutraliser la contestation,
• Délégitimer les mouvements populaires,
• Et maintenir un ordre… inégalitaire, mais stable.
🧨 CHAPITRE 3 — Quand la République gaze ses enfants : répression des mouvements citoyens
1️⃣ Gilets Jaunes : de la révolte sociale à la criminalisation politique
Ce mouvement spontané, populaire, multiforme, né d’une colère légitime sur les taxes et la vie chère, a déclenché une répression inédite depuis Mai 68 :
Bilan humain :
• Plus de 2 500 blessés côté manifestants,
• Des mains arrachées, des yeux perdus, des visages mutilés (flashballs, grenades),
• Plus de 3 000 gardes à vue, pour des faits parfois aussi graves que… avoir un masque ou une banderole.
Bilan judiciaire :
• Comparutions immédiates à la chaîne (procès express, justice d’abattage),
• Saisies de téléphones, de comptes bancaires,
• Des peines lourdes, même sans violence ni dégradation.
Et côté État ?
• Aucune condamnation majeure pour les responsables de violences policières.
• Une stratégie assumée : dissuader par la peur.
2️⃣ Le Convoi de la Liberté : quand manifester devient un acte de guerre… médiatique
Inspiré par les Canadiens, des citoyens français ont voulu manifester contre les mesures sanitaires et les restrictions de liberté. Réponse de l’État :
• Barrières, blindés, amendes préventives : 7 000 policiers mobilisés à Paris.
• Contrôles massifs aux péages, fouilles, interdictions de circuler en centre-ville.
• Des véhicules saisis, des citoyens verbalisés avant même d’arriver.
Leur crime ? Avoir voulu rouler… pour la liberté.
Narratif dans les médias ?
“Antivax”, “complotistes”, “trouble à l’ordre public”…
Un bon moyen d’évacuer le fond du débat.
3️⃣ Les mouvements anti-pass, anti-mandats, ou simples questionneurs ?
Même logique :
• Surveillance, fichage, assignations à résidence.
• Saisies de comptes ? Pas officiellement, mais des blocages bancaires ont été signalés.
• Appels d’avocats restés lettre morte,
• Des collectifs blacklistés, des associations dissoutes.
4️⃣ Le rôle de la justice ? Entre silence et fatigue
Tu penses que la justice est le dernier rempart ?
• Des avocats comme Juan Branco ont été poursuivis pour avoir soutenu certains manifestants,
• Les procès traînent, les recours n’aboutissent que très tardivement,
• Beaucoup de juges appliquent le droit d’exception, sans recul critique.
5️⃣ Fichage, surveillance, et criminalisation du citoyen ordinaire
Bienvenue dans l’univers orwellien :
• TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires) : un simple contrôle, et tu peux y figurer,
• FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) : utilisé pour certains militants pacifistes.
Tu manifestes, tu contestes ?
Tu es potentiellement “dangereux”.
Manifester aujourd’hui en France, c’est :
• Être vu comme un suspect,
• Être exposé à la violence d’État,
• Et risquer fichage, amendes, peines de prison… juste pour avoir levé une pancarte.
La rue est en train de devenir… un territoire interdit.
✊ CHAPITRE 4 — Résister sans basculer : stratégies citoyennes face aux lois liberticides
⚠️ Pourquoi il faut réagir maintenant
Et non, on ne parle pas d’émeute.
On parle de résistance pacifique. Légale. Créative. Collective.
Parce qu’un jour, manifester sera un délit, puis un crime, puis un souvenir.
Et non, on ne parle pas ici de guerre, ni d’insurrection.
On parle de résistance civique. Légale. Pacifique. Mais déterminée.
Parce que le vrai danger, ce n’est pas la dictature qui crie dans des haut-parleurs…
C’est celle qui s’installe en douceur, en costard, au nom de la sécurité.
1️⃣ Comprendre le piège : quand la loi devient une arme de dissuasion
En tant qu’avocat, je te le dis : la loi est censée te protéger.
Mais depuis quelques années, elle est trop souvent détournée pour t’intimider.
Voici ce qu’on constate dans les dossiers, sur le terrain, dans les tribunaux :
La loi “anti-casseurs” ?
• Elle permet d’interdire à un citoyen de manifester sur simple suspicion.
• Aucune condamnation préalable n’est nécessaire.
• Le “trouble à l’ordre public” ? C’est flou. Et ça suffit pour te ficher ou t’interdire d’aller dans la rue.
➡️ Ce que tu peux faire :
Contester l’arrêté préfectoral avec un référé liberté auprès du juge administratif. Et vite. Tu as 48h.
Les assignations à résidence ?
• Mesure censée viser des menaces graves.
• Utilisée parfois pour… des manifestants.
• Tu te retrouves privé de liberté sans décision de justice, sur simple décision administrative.
➡️ Ce que tu peux faire :
Contestation possible devant le juge des référés. Et appui des associations de défense des droits humains.
La surveillance numérique ?
• Drones dans les manifestations.
• Réquisitions de tes SMS, de ta géolocalisation.
• Fichiers TAJ ou FSPRT utilisés de façon élargie.
➡️ Ce que tu peux faire :
Tu as un droit d’accès et de rectification à ces fichiers.
Demande-le par écrit à la CNIL. C’est ton droit.
L’arme du droit pénal ?
• Le port d’un masque ou d’un gilet jaune peut suffire à te placer en garde à vue.
• Le simple fait de te trouver à proximité d’une manifestation non autorisée peut entraîner une verbalisation ou une interpellation.
• Tu peux être poursuivi pour “participation à un groupement en vue de commettre des violences”, même si tu n’as commis aucune infraction.
➡️ Ce que tu peux faire :
Ne signe rien sans avocat. Exige un PV clair. Note les circonstances. Et contacte une défense collective.
En résumé :
Tu n’as pas perdu tes droits.
Mais tu dois les connaître. Et les exercer.
2️⃣ Ce que tu risques vraiment aujourd’hui quand tu manifestes (et comment te défendre)
Aller manifester n’est pas un crime.
Mais aujourd’hui, ça peut avoir des conséquences. Voici lesquelles, et comment y faire face.
1. Contrôle d’identité abusif
➡️ Le droit : Il doit être justifié par des raisons concrètes (trouble à l’ordre public, réquisition préfectorale, enquête).
➡️ Ce que tu fais : Demande à voir la réquisition écrite. Note le numéro de badge. Garde ton calme.
2. Fouille et saisie injustifiée
➡️ Le droit : La fouille n’est pas automatique. Elle doit respecter un cadre légal précis.
➡️ Ce que tu fais : Demande le fondement juridique. Si tu es saisi de documents ou d’effets personnels : note tout.
3. Garde à vue “préventive”
➡️ Le droit : Tu ne peux pas être gardé à vue sans indices graves ou concordants.
➡️ Ce que tu fais :
• Demande immédiatement un avocat.
• Garde le silence jusqu’à sa présence.
• Exige un certificat médical si tu as été bousculé.
4. Amende pour manifestation non déclarée
➡️ Le droit : Le simple fait d’être présent à une manif non déclarée ne constitue pas en soi une infraction.
➡️ Ce que tu fais : Conteste par écrit. Garde une copie. Contacte une asso pour appui (LDH, Syndicat de la magistrature, etc.)
5. Fichage (TAJ, FSPRT)
➡️ Le droit : Tu as un droit d’accès, de rectification, voire d’effacement.
➡️ Ce que tu fais :
• Fais une demande écrite à la CNIL ou à l’autorité responsable du fichier.
• Note toutes les circonstances ayant mené à ce fichage.
6. Blocage bancaire pour “trouble à l’ordre public”
➡️ Le droit : C’est rarissime, mais déjà constaté dans certains cas (manifestations d’envergure, dons via plateformes, etc.).
➡️ Ce que tu fais :
• Demande les fondements juridiques par écrit à ta banque.
• Contacte un avocat en droit bancaire ou administratif.
• Alerte un média indépendant si tu constates un abus.
En conclusion :
Tu as encore des droits.
Mais ils sont fragiles. Et parfois, c’est à toi de les défendre activement.
Sois informé, entouré, préparé.
Et surtout : ne reste jamais isolé.
La solidarité juridique, c’est ta première ligne de défense.
3️⃣ Alors… on fait quoi ? Se taire ? Se planquer ? Renoncer ?
Non. Tu as deux options :
• Subir en silence.
• Agir sans violence.
Les puissants espèrent la première.
La démocratie, elle, n’existe que si tu choisis la seconde.
Donc on s’organise, et on se protège.
A suivre : des stratégies concrètes pour résister sans basculer, agir sans se griller, déranger sans se faire broyer.
✊ CHAPITRE 4 — Résister sans basculer : 10 stratégies citoyennes (vraiment utiles) pour faire face aux lois liberticides
Tu ne veux pas casser des vitrines. Tu ne veux pas te faire gazer.
Tu veux juste défendre tes droits.
Alors voici 10 manières futées, joyeuses, mais sérieusesde résister sans finir fiché, ni fichu.
1️⃣ Connaître tes droits = ta première ligne de défense ⚖️
Tu veux faire transpirer un préfet sans crier ?
Apprends par cœur ce que tu peux faire, dire, filmer ou refuser.
À faire :
• Télécharge les guides juridiques de la LDH, de la Quadrature du Net, ou de l’Observatoire des libertés.
• Mémorise le numéro d’un avocat engagé.
• Apprends à contester une amende ou un contrôle abusif.
• Ne signe jamais un PV sans l’avoir lu (et relu).
Disruptif & joyeux :
• Organise des apéros “connais tes droits” : bières & droits civiques.
• Distribue des cartes “Mes droits en manif”, comme des cartes Pokémon (effet : +10 en liberté).
2️⃣ Être visible mais insaisissable 👀
On veut être vu, entendu… mais pas coffré.
Donc on agit malin.
Exemples :
• Manifestation silencieuse dans un centre commercial.
• Opéra debout sur les marches d’un tribunal.
• File d’attente citoyenne devant la préfecture.
Disruptif & joyeux :
• Crée un “ballet civique” : 20 personnes dansent en synchronisation sur du Renaud avec des pancartes.
• Détourne les files d’attente en forums publics mobiles.
3️⃣ Légal, mais créatif : déjouer le formatage des cortèges 🎭
Ils savent gérer les manifs classiques. Alors invente d’autres formes.
Propositions :
• Chorale engagée place publique.
• “Happening immobile” avec slogans silencieux.
• Flash-expo des droits fondamentaux dans une gare.
Disruptif & joyeux :
• Organise une manif-marché citoyen : stands de libertés, concert acoustique, soupe populaire.
• Propose un “manif bingo” : cochez les absurdités préfectorales repérées.
4️⃣ Créer des “zones de vérité” dans ta ville 🕵️
Là où ils veulent de l’ombre, on met de la lumière.
À faire :
• Cartographier les caméras de surveillance.
• Créer une carte participative des arrestations abusives.
• Documenter en temps réel les dérives policières (avec preuves, respect et rigueur).
Disruptif & joyeux :
• Instaure une journée “transparence flash” : tout le monde filme tout, partout.
• Peins des QR codes sur le trottoir renvoyant… à la Déclaration des droits de l’homme.
5️⃣ Réunions citoyennes : la démocratie ne meurt jamais dans un bistrot ☕
À faire :
• Crée des cafés citoyens, soirées débats, ou cercles d’éducation populaire.
• Forme les nouveaux venus : histoire des luttes, outils juridiques, communication.
Disruptif & joyeux :
• “Bar des désobéissants éclairés” tous les jeudis.
• Soirées “Speed dating démocratie” : tu changes de table toutes les 7 minutes, mais tu parles libertés.
6️⃣ Créer (ou rejoindre) ton média citoyen indépendant 🎙️
À l’ère du numérique, la parole est une arme. Utilise-la.
À faire :
• Newsletter, podcast, chaîne TikTok engagée, blog local.
• Suivre les conseils de l’Observatoire des médias libres pour se former.
Disruptif & joyeux :
• Lance une webradio de quartier avec micro ouvert aux anciens, aux jeunes, aux sans-voix.
• Crée un compte Insta “Liberté Local Club” : mini vidéos, punchlines, chiffres qui claquent.
7️⃣ Détourner les outils sécuritaires avec humour et panache 🤡
Tu ne peux pas empêcher les caméras ? Donne-leur du spectacle.
Exemples :
• Flashmob de clowns tristes avec nez rouges + pancartes “Nez libre”.
• Costumes de QR Codes vivants avec des messages planqués dedans.
Disruptif & joyeux :
• Crée des t-shirts à double lecture : “Je suis un danger… pour la bêtise”.
• Lâche une troupe de théâtre dans une manif : saynètes satiriques au coin des rues.
8️⃣ Partager, mutualiser, s’outiller collectivement 🧰
Seul, tu improvises. Ensemble, tu t’équipes.
À faire :
• Crée une boîte à outils partagée (Google Drive, Mattermost, Framateam…).
• Centralise : modèles de courriers, recours types, visuels libres de droits, slogans.
Disruptif & joyeux :
• Fête de lancement du “kit citoyen” dans ta ville.
• Atelier “hack ton affiche” : fabrique ta pancarte + ton mème viral.
9️⃣ Veiller sur les plus vulnérables 🧡
Tout le monde n’est pas un “habitué”. Certains ont peur. Aide-les.
À faire :
• Prévoir binômes, équipe de soutien moral, numéro de secours.
• Rassurer, former, accompagner ceux qui veulent s’engager sans risque.
Disruptif & joyeux :
• “Brigade d’accueil des primo-manifestants” avec dossards roses et kits d’infos.
• Tente d’écoute “Libres Paroles” en fin de manif.
1️⃣0️⃣ Déranger sans tout casser : viser juste, frapper fort 🎯
Casser une vitrine fait le buzz. Mais convaincre fait la différence.
À faire :
• Cibler les vrais centres de pouvoir : sièges de lobbys, agences de com’ publiques, banques toxiques.
• Dénoncer avec symbole, humour et clarté.
Disruptif & joyeux :
• Manifester en pyjama devant un ministère à 6h : “Vous dormez, mais on vous regarde.”
• Détourner les panneaux pub : “Ce spot coûte 3 SMIC, votre liberté vaut mieux.”
🧠 En résumé : Résister n’est pas triste. C’est joyeusement sérieux.
Tu peux dire NON avec un sourire.
Tu peux défendre la démocratie sans perdre ton humanité.
Et tu peux foutre la trouille aux puissants… juste en étant informé, déterminé et joyeux.
Alors, on fait quoi ce mois-ci ?
Tu imprimes ? Tu partages ? Tu organises ?
Parce que la liberté, elle se danse, elle s’écrit, elle se protège…
Et surtout, elle se fête.
🤝 Et si l’infiltré n’était pas un ennemi… mais un allié en devenir ?
Il ou elle est là, silencieux(se), carnet ou oreillette à la main, censé(e) “observer”, “rapporter”, “neutraliser”.
Mais parfois, derrière ce badge ou ce faux nom, il y a juste une personne :
• Un père qui galère à payer l’école privée de sa fille.
• Une mère de famille qui a vu son hôpital fondre sous les réformes.
• Un fonctionnaire qui lit le Code, mais rêve encore de République.
Alors on fait quoi ?
On tend la main. On plante une graine.
Comment ?
• On garde la bienveillance en face de l’inconnu.
• On parle à voix haute des injustices vécues.
• On expose nos espoirs autant que nos critiques.
• On crée des moments d’humain, pas juste d’indignation.
Et surtout :
On évite les phrases qui divisent.
Pas de “flics collabos” ou de “vendus au système”.
Plutôt du :
“Si tu fais partie de ceux qu’on envoie pour nous surveiller… écoute bien ce qu’on dit. Ce combat est aussi pour toi.”
La bascule d’un infiltré, ça commence souvent par un frisson.
Une phrase, un regard, une histoire.
Pas une menace.
Parce que la vraie victoire, ce n’est pas de chasser l’infiltré.
C’est de réveiller l’humain qu’il y a encore en lui.
✍️ Et après ? On construit l’alternative
Résister, ce n’est pas seulement dire NON.
C’est aussi inventer le OUI d’après.
• Des réseaux solidaires.
• Des lieux autogérés.
• Des monnaies locales.
• Des parlements citoyens.
• Des médias indépendants.
• Des écoles libres.
La liberté, ce n’est pas de faire ce qu’on veut.
C’est de **pouvoir choisir ce qu’on construit ensemble**.
Ils ont peur que tu dises “Non”.
Ils paniquent quand tu construis un “Oui”.
Car une idée contagieuse vaut mille pavés.
🧨 Conclusion : Résister, c’est revendiquer le droit d’exister
Tu n’es pas un “rebelle”.
Tu es un citoyen éveillé.
Et ce pays, cette démocratie, ces lois… sont aussi les tiennes.
Alors non, tu ne céderas pas ton droit de manifester.
Pas pour un décret, un préfet, ou un président en surchauffe.
Résister, ce n’est pas trahir.
C’est tenir debout, pendant que d’autres se couchent.
On nous traite d’utopistes.
Mais l’utopie, c’est croire qu’on peut confisquer la démocratie… sans retour de flamme.
BONUS 1 : 🇫🇷👮 À vous, gardiens de la République :
Servir la France, ce n’est pas obéir aux ordres.
C’est défendre ses valeurs.
Liberté, Égalité, Fraternité : ce ne sont pas des mots.
Ce sont des limites au pouvoir.
Un manifestant pacifique n’est pas une menace.
C’est un citoyen. Comme vous.
L’honneur de servir, c’est parfois… de dire non.
BONUS 2 : 🌱 Quand on ne peut pas parler… on sème.
Tout le monde ne peut pas crier.
Tout le monde ne peut pas s’exposer.
Tout le monde ne peut pas encore dire “non” à haute voix.
Mais tout le monde peut murmurer…
Dans un monde où les mots sont parfois retournés contre nous, il reste un pouvoir indomptable :
celui des signes, des symboles, des clins d’œil complices.
Alors, pour ceux qui sont surveillés, contraints au silence, ou juste pas encore prêts…
on laisse des messages.
Des petits mots semés ici et là, comme des graines de conscience dans le bitume.
Des phrases qui disent : “Je sais. Je te vois. Je suis là aussi.”
Et parfois, c’est suffisant pour rallumer une étincelle.